Des informations relevées par les curateurs d’e-learning Letter, en France et ailleurs. Dans les médias : forte présence de l’IA générative (ruée vers l’or ?) qui qui fait passer d’autres "mots buzz" au second plan… On a aussi noté les belles métriques de la Digital Academy de Safran, ainsi qu'un développement autour du concept de "proctoring" (de quoi, s’agit-il ?)…
D’abord, une concurrence frontale entre Docebo et 360Learning sur le nouveau théâtre d’opérations de l’IA générative appliquée à la formation, sur le marché français (et ailleurs)…
Docebo, un leader mondial des plateformes de formation (LMS, LXP), poursuit son développement dans l'IA appliquée à la formation via l’acquisition d’Edugo.AI, une entreprise spécialisée dans l'IA générative. Pour Claudio Erba (CEO, Docebo), l'IA générative, c’est l’avenir, qu’il faut arpenter à marche forcée. Enjeu : la compétitivité future de la formation. Cette acquisition permettra à Docebo de pousser ses pions dans l'automatisation de contenu et l'adaptation des parcours de formation. Giuseppe Tomasello (fondateur, Edugo) prend la direction de l'IA chez Docebo. (Source : Docebo)
Dans la même veine, 360Learning confirme la place prééminente de l’IA dans la formation, notamment dans l’exploitation de quiz personnalisés qui peuvent être créés via son outil QGen. Les usages possibles de ChatGPT en formation commencent d'être bien identifiés, par exemple, dans la génération d’idées et de plans de cours. Synthesia, quant à elle, facilite la création de vidéos de formation. L’IA, on le sait, recommande également des cours sur mesure (l’adaptive learning). Mais, dans son approche de l’IA en formation, l’éditeur ne masque pas le rôle clé que les responsables de formation continuent de jouer dans l’avènement de l’organisation apprenante. (Source : 360Learning)
De l’impact de l’IA générative sur le métavers ? L'avis d'Elliot Masie…
Le métaverse est-il en train de passer au second plan des préoccupations des Directions learning & development ? C’est la question posée par Elliot Masie, en regard des doutes provoqués par le relatif sur place de Meta / Facebook. En effet, on parle moins de métaverse depuis quelques semaines, parce que l’attention se tourne l'IA générative (ChatGPT, etc.) vue comme une innovation de rupture. VR/AR et IA restent cependant compatibles, la seconde enrichissant la première en générant des procédures, graphiques, workflows interactifs, films, instructions audio, voire simulations VR/AR. (Source : Elliot Masie)
Mais, l'IA générative, ça s’apprend ! :
C’est du moins l’avis de Skillsoft qui lance un parcours de formation complet à ChatGPT pour aider les organisations à comprendre et à exploiter le potentiel de l'IA. Deux défis attendent ces organisations : l'exploitation et l'éthique, sans oublier les préoccupations concernant les conséquences de l'IA sur l'emploi. Comment concilier le capital de connaissance accumulé dans les conversations avec les robots d’IA générative (s’agit-il bien de conversations ?) avec le respect des données personnelles et des informations sur la propriété intellectuelle ? C’est un des objectifs, majeurs, que se fixe Skillsoft dans sa nouvelle offre de formation. (Source : Skillsoft)
L’IA générative n’épuise pas la diversité et l’ampleur du Digital Learning (heureusement !), la preuve par la Digital Academy de Safran et son partenaire, Coorpacademy by Go1…
Frédéric Verger, directeur groupe du digital chez Safran, annonce un résultat remarquable : en sept mois, 15 000 employés ont complété 70 000 modules sur la plateforme propulsée par Coorpacademy by go1. Ou encore : 35 000 utilisateurs ont répondu à plus de 2 millions de questions lors de 65 000 heures de formation ! Qui dit mieux ? Sujets favoris : blockchain, NFT et Cloud… Le catalogue ne cesse de s’enrichir (c’est une des « marques de fabrique » de l’éditeur franco-suisse). On en profitera pour lire une des newsletters les plus intéressantes du marché. (Source : Coorpacademy by go1)
Le proctoring, vous connaissez ?
Avec Procertif, on en sait un peu plus sur le « proctoring » (surveillance en ligne) qui a pris son envol pendant le confinement en réponse à une hausse de la tricherie lors des examens à distance. Que ce soit par vidéo, analyse de navigation ou suivi oculaire, la surveillance est désormais bien avancée qui permet en particulier de confirmer l'identité des candidats (présentation d’une pièce d'identité ou reconnaissance faciale). Coût : de 5 à 15 euros par candidat, ce qui reste bon marché pour valoriser des certifications qui peuvent coûter beaucoup plus. L’opuscule proposé par Procertif rappelle toutefois que la confidentialité des données recueillies doit être garantie par les fournisseurs. (Source : Procertif)
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